Une nature préservée
L’île est amoureusement protégée par des décrets locaux draconiens. L’urbanisation y est réglementée et très surveillée et il est très difficile d’y construire. La relative pauvreté de son sous-sol fait qu’elle n’intéresse pas les prospecteurs et les industriels et sa situation géographique la met à l’écart de tout intérêt géopolitique.

e forme presque circulaire, d’environ 25 kilomètres de diamètre, elle déploie 220 kilomètres de côtes à marée basse et offre, malgré sa modeste superficie (environ 180 kilomètres carrés), une très grande variété de paysages. Plaines, plateaux, montagnes (et même un petit désert au sud de l’île) se succèdent pour le plus grand bonheur des randonneurs. De très belles plages bordent les rivages sud et est ; au nord, les Monts de la Sablière tombent directement dans la mer.
Les reliefs du nord protègent l’île des vents dominants et bloquent les dépressions sur leurs hauteurs, alimentant ainsi les cours d’eaux. C’est aux environs de 1932, à l’occasion d’un colloque que la S.G.G.P.Q. (Société Géographique des Gens et Personnes de Qualité), que l’on tomba d’accord pour admettre l’existence d’un micro-climat. Il fallut néanmoins attendre quatre années de plus pour que cela soit officialisé au B.M.U. (Bureau de la Météo Universelle).
On distingue six régions principales : le Nordeste, le Levant, le Centre-baie, le Grand-Milieu, le Bas et le Haut-Couchant.
Administrativement, l'île est divisée en douze communes et est parsemée de nombreuses villes et villages d'importance inégale, souvent dotées d'un caractère propre.